Le Bourdon de Notre Dame de Paris à Courville-sur-EureNotre-Dame de Paris, église Saint-Pierre de Courville, quel rapport entre ces deux édifices fort différents tant par leur architecture, leur dimension que leur histoire ? Tous simplement une œuvre d’art que l’on peut admirer depuis 325 ans. Découvrons ce patrimoine unique. Peu de gens le savent mais il existe un point commun, ou plutôt devrait-on dire une œuvre commune entre notre église, classée au patrimoine des monuments historiques et Notre-Dame de Paris. Cette œuvre, c’est le tableau de la crucifixion de saint Pierre qui orne le retable de l’église et qui frappe d’entrée le visiteur qui pénètre dans l’édifice et dont un modèle similaire orne les murs de la cathédrale parisienne. |
Le tableau Notre-Dame de Paris La confrérie Sainte-Anne commande le tableau du May de 1643 à un jeune peintre âgé de 27 ans, déjà reconnu pour la complexité de ses compositions et sa palette colorée. Sébastien Bourdon (Montpellier 1616 – Paris 1671), de retour à Paris après un voyage d’étude à Rome, devient très vite un peintre en vogue à la production prolixe. Il est l’un des douze membres fondateurs de l’académie royale de peinture et sculpture en 1648. |
Le tableau de Courville Le monumental retable qui trône au fond du chœur de l’église Saint Pierre, classé à l’inventaire des monuments historiques en 1906 lui sert d’écrin. Cette imposant chef d’œuvre de menuiserie n’a pas encore révélé tous ses secrets. La tradition locale prétend qu’il était primitivement installé dans l’église Saint Pierre de Chartres (abbaye de Saint-Père-en- Vallée) et fut acheté aux ventes de mobilier des églises supprimés par la Révolution. Il est possible qu’il soit tout simplement issu d’une commande de la fabrique de la paroisse de Courville. Sa date de construction n’est pas connue, nous pouvons envisager de la situer vers 1684 date de l’achat du maître autel. |
Le tableau de Sébastien Bourdon, |
Le tableau de Claude Lamy, |